Le taekwondo est un art martial d’origine sud-coréenne, qui se pratique, en général, sans armes. Son nom, taekwondo, est formé à partir des mots, tae, « frapper du pied » et, kwon, « frapper du poing », et enfin, do, « méthode, art de vivre, voie spirituelle ». Il peut se traduire par « la voie du coup de pied et du coup de poing », ou de manière plus abrégée par « La voie des pieds et des poings ». De cette définition découle l’idée que le taekwondo est non seulement un art martial mais aussi une manière d’entraîner son esprit et d’atteindre la maîtrise de soi par des mouvements de combat.
Le pratiquant de taekwondo est appelé un taekwondoïste. La salle d’entraînement est appelée un « dojang ». L’uniforme, lui, se nomme « dobok ». Il est possible de pratiquer le taekwondo quel que soit son âge. En tant que sport, il fait travailler l’endurance et la souplesse et augmente la force physique.
Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong-hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L’unification n’est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l’International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d’adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo (WT, anciennement WTF), qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat (en tant qu’exercice physique régulé, limitant la dangerosité de la pratique par l’interdiction de certaines actions, notamment les coups de poing au visage par rapport à l’ITF).
Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pied bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat et par son inclusion au programme des Jeux olympiques d’été depuis 2000.
PHOTO : Amachagi et le coup de pied le plus souple du taekwondo
