Bien qu’elles représentent la moitié de la population mondiale, les femmes représentent qu’un infime pourcentage de la recherche médicale. Cette affreuse statistique ne témoigne pas seulement d’un patriarcat bien installé; elle inspire la crainte. Sans recherche médicale adaptée, des prises en charges normalement banales deviennent des essais cliniques : et oui, un médicament testé et jugé adapté à un homme de 25 ans pesant 70kilos ne sera surement pas aussi efficace sur une femme de 43ans qui pèse 45 ( que c’est pas sorcier !!).
Le manque de représentation féminine dans la recherche médicale n’est pas seulement un soucis social , c’est une question de santé publique si ce n’est déjà une véritable négligence médicale.
Quelques chiffres :
° Les femmes représentent moins de 30% des acteurs de la recherche médicale
° Sur 600 000 femmes présentant une infection urinaire interrogées, 72% d’entres elles se sont vues prescrire un traitement antibiotique trop long et 47% d’entres elles se sont tout simplement vues prescrire des antibiotiques inadapté à leur infection
° Le délai moyen de diagnostic de l’endométriose est de 10 ans.
Autre exemple, le risque cardio vasculaire qui ne présente pas les mêmes signes annonciateurs chez la femme et chez l’homme ce qui amène un retard majeure dans la prise en charge pour les femmes du fait du manque de communication à ce sujet.
