Un jour, un film: Derrière nos écrans de fumée

« Derrière nos écrans de fumée », « The Social Dilemma »,

Film documentaire de Netflix, 2020, 15 ans et plus

Film documentaire dans lequel, des spécialistes, des militants ou encore des anciens employés des géants de la technologie nous ouvrent les yeux sur la vérité cachée derrière nos écrans. Ils sonnent l’alarme, nous mettent en garde contre leurs inventions et décrient l’impact dangereux des réseaux sociaux.

Si vous avez envie de découvrir comment et pourquoi facebook, instagram, pinterest et autres sont nés, vous allez adorer ce film qui explique tout et plus encore. Un vrai moment de prise de conscience sur ce qui nous entoure et sur ce que l’on utilise au quotidien s’en savoir.

Bon film et dites-nous ce que vous en avez pensé sur « together » !

Un jour, une série: Sex education

« Sex Education », série adolescente, 15 ans et plus.

La rebelle Maeve entraîne Otis, un ado vierge mais dont la mère est sexologue, dans la création d’une cellule de thérapie sexuelle clandestine au sein de leur lycée.

Une série divertissante, pleine de rebondissements qui aborde les questions de la sexualité à l’adolescence et de la recherche d’identité. On y trouve également les sujets des relations avec la famille et les amis pas toujours simples.

Bonne série et venez partager avec nous vos impressions, sur « Together ».

Le décrochage scolaire

Le décrochage scolaire est définit comme l’arrêt momentané ou définitif du système de formation (collège, lycée ou encore durant les études supérieures) et ce, avant d’obtenir un diplôme.

Il existe plusieurs raisons à ce décrochage, cela peut être dû à de la lassitude, du découragement, de la démotivation, des difficultés persistantes à suivre les cours ou à avoir des relations avec les enseignants et les camarades ou encore de la méfiance vis-à-vis de l’école.

Ce processus de décrochage peut arriver à tout le monde dans le domaine scolaire. Toutefois, cela n’est pas normal. C’est pourquoi si tu constates que tu es entrain de décrocher scolairement, il existe de nombreuses démarches à suivre afin de t’aider comme une réorientation ou un accompagnement par des professionnels adaptés.

Si tu le souhaites, tu peux toujours venir échanger sur ce sujet avec l’équipe mobile.

Parler de santé mentale sur les réseaux sociaux

Si tu es présent sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, Twitch…), tu auras peut-être remarqué qu’on y parle de plus en plus de santé mentale (mental health en anglais).

Ainsi, de nombreux média, des influenceurs mais aussi des célébrités abordent cette thématique dans leurs publications. La dépression, les troubles bipolaires, les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) ou encore le TDI (trouble dissociatif de l’identité) sont ceux qui semblent être les plus abordés.

Aborder ces thématiques sur les réseaux sociaux est, en soi, plutôt une bonne nouvelle ! Cela permet de mieux faire connaître ces pathologies, de réaliser des actions de prévention mais aussi de dé-stigmatiser la santé mentale. Cette exposition des troubles mentaux sur les réseaux sociaux permet ainsi de libérer la parole sur un sujet encore tabou il y a peu. Elle incite également les gens à changer leur regard sur les personnes atteintes de maladies psychique.

Cependant, comme tout ce qu’il se passe sur internet, la montée du « trend » santé mentale a aussi ses inconvénients… Ainsi, des personnes peuvent être amenées à s’exprimer sur des sujets délicats et complexes comme la maladie mentale, sans pour autant avoir de connaissances approfondies sur le sujet, ou que les informations qu’elles donnent fassent l’objet d’une quelconque vérification. Le risque de faire circuler des informations erronées devient alors élevé…

Par ailleurs, si les réseaux sociaux permettent un meilleur accès du public aux informations concernant la santé mentale, le risque de cette exposition est également de créer un effet de mode autour des troubles mentaux, un effet de fascination qui pourrait perturber un public déjà fragile psychologiquement.

Enfin, il est important de se rappeler que les informations concernant les maladies mentales et qui sont données sur les réseaux sociaux ne pourront jamais se substituer à une consultation auprès d’un professionnel de santé. En cas de mal-être, de souffrance, c’est vers un médecin, un psychologue, l’infirmière scolaire… (ou un membre de l’équipe Together 😉 ) qu’il faudra se tourner !

Où trouver des informations fiables ?

Le site internet Psycom (clique ici !) regroupe de nombreuses informations sur les troubles mentaux, les soins en santé mentale et les ressources auprès desquelles trouver de l’aide.

Le compte Instagram @psystory.official regroupe des témoignages vidéo de personnes atteintes de troubles mentaux. Ils sont également présents sur TikTok !

L’inversion nycthémérale

Derrière ce nom « barbare » se cache un phénomène auquel tu as peut-être déjà été confronté : c’est une perturbation de l’ « horloge interne », qui fait qu’on est éveillé la nuit et que le sommeil vient le jour.

Les causes peuvent être multiples (décalage horaire, travail de nuit…). Chez les adolescents, si elles ne sont pas liées à un problème de santé physique, les inversions nycthémérales sont souvent causées par une mauvaise hygiène de sommeil, par exemple :

  • Heures de coucher/lever irrégulières
  • Consommation excessive d’écrans (réseaux sociaux, jeux vidéo, YouTube, Netflix…) avant le coucher et jusqu’à tard dans la nuit
  • Activité physique excessive avant le coucher
  • Consommation de substances (alcool, tabac, drogues…)
  • Etc…

Un bon sommeil étant le garant d’un bon équilibre psychique, sa perturbation a de nombreuses conséquences sur notre humeur et notre capacité à fonctionner dans la journée (irritabilité, tristesse, difficulté à se concentrer, manque d’attrait pour les activités à l’extérieur, repli sur soi…).

Comment faire si je suis concerné ?

Tu trouveras dans le billet « Insomnie » des tips pour t’aider à améliorer la qualité de ton endormissement et de ton sommeil.

Par ailleurs, il est toujours intéressant de parler de tes difficultés de sommeil à un professionnel de santé, comme ton médecin traitant, qui pourra éventuellement réaliser les examens nécessaires afin de voir s’il n’y a pas un problème de santé physique qui pourrait nuire à ton sommeil. Il pourra également, s’il le juge nécessaire, te prescrire un traitement pour t’aider à recouvrer un sommeil de meilleure qualité.

Il est également tout à fait possible de prendre contact avec un membre de l’équipe Together pour évoquer ce sujet ensemble, par le tchat ou en visio !

Psycho…quoi?

Beaucoup de professionnels sont amenés à travailler dans le domaine de la santé mentale des jeunes, au point qu’on est parfois un peu perdus dans « qui est qui » et « qui fait quoi »… Tu trouveras ici un petit lexique pour mieux t’aider à te repérer dans les différents professionnels que tu pourras croiser dans ton parcours de soin :

Le psychologue : c’est un professionnel qui travaille sur les comportements, les émotions et la santé mentale. Son principal outil est le dialogue et l’échange. Les entretiens qu’il réalisent peuvent être avec le jeune seul, parfois avec le jeune et sa famille. Il participe à l’évaluation de la situation et des problématiques rencontrées par un jeune, afin de lui proposer ensuite un plan d’action et d’intervention.

Le psychiatre : c’est un médecin spécialisé en santé mentale. Le pédo-psychiatre est particulièrement formé à l’accompagnement d’enfants et d’adolescents, et de leurs familles. Dans certains cas, il peut poser un diagnostic et proposer un traitement médicamenteux lorsque c’est nécessaire. Il en assurera par la suite le suivi.

La psychothérapie : c’est un travail au plus long cours avec le jeune, réalisé en général par avec un psychologue ou un psychiatre. Ce travail se réalise par des rencontres régulières avec le jeune. L’objectif est d’aborder les difficultés rencontrées, comprendre d’où elles viennent et travailler ensemble à leur résolution. L’outil principal est la parole, mais d’autres médiations comme le jeu, les dessins… peuvent être utilisées.

Si tu souhaites en savoir plus, tu peux solliciter les professionnels de Together par le tchat, ou demander une rencontre en visio !

La masturbation

La masturbation se définit par stimuler ses propres parties génitales ou celles de son partenaire avec pour objectif de procurer du plaisir à l’autre ou à soi-même.

J’ai envie de me masturber : est-ce-grave ?

Pas de panique, la masturbation est quelque chose de naturel et c’est un élément clé dans le développement sexuel de l’adolescent.

Auto-érotisme

En effet, se masturber permet de mieux connaitre son corps, de savoir ce que l’on aime et ce qui nous fait du bien.

Tu peux toujours venir échanger sur ce billet avec l’équipe Together.

Insomnie

Définition

C’est un trouble du sommeil qui peut se manifester de différentes façons :

  • Impossibilité à s’endormir
  • Difficulté à s’endormir (plus de 30 min après avoir éteint la lumière)
  • Se réveiller la nuit, parfois sans parvenir à se rendormir, ou se réveiller trop tôt le matin
  • Un sommeil peu réparateur, qui laisse une sensation de fatigue le matin au réveil et tout au long de la journée.

La qualité du sommeil étant affectée, c’est toute ta vie quotidienne qui peut s’en trouver impactée (grande fatigue, difficultés à se concentrer, irritabilité…).

Lorsque les épisodes d’insomnie sont ponctuels (c’est-à-dire qu’ils arrivent de temps en temps), ils sont généralement liés à une circonstance bien particulière, qui va amener un niveau de stress élevé (un contrôle, des difficultés relationnelles, une inquiétude, une rupture…).

Si l’insomnie perdure, elle devient chronique (plus de 3 nuits par semaine).

A quoi c’est dû ?

L’environnement et l’hygiène de sommeil : un environnement propice et une bonne hygiène de vie sont capitaux pour passer de bonnes nuits. Parmi ce qui nuit à la qualité de ton sommeil, il y a :

  • Des heures de coucher et/ou de lever irrégulières
  • Manque d’activité physique ou activité physique juste avant d’aller dormir se qui excite
  • Une alimentation déséquilibrée, trop grasse ou insuffisante

Facteurs physiologiques : tu as probablement remarqué que les besoins de sommeil de l’enfant sont très différents de ceux d’un adulte. Comme pour beaucoup de choses, l’adolescence est une période de transition : d’un rythme de sommeil d’enfant, le corps passe à un rythme de sommeil d’adulte, et ces changements favorisent temporairement les difficultés à s’endormir, et la tendance à se réveiller la nuit. 

Facteurs émotionnels : les émotions fortes ont un impact sur notre sommeil, en particulier le stress et l’anxiété. Ils peuvent être générés par des difficultés à l’école, une pression scolaire trop forte, la maladie de soi ou de personnes de l’entourage. Des troubles psychiatriques comme la dépression sont également reconnus comme empêchant le sommeil de qualité.

Consommation de substances et écrans : ce sont les grands ennemis du sommeil ! Les substances telles que le café, l’alcool, le tabac, les drogues… sont des excitants, qui retardent l’entrée de l’organisme dans le sommeil.

Pour bien dormir

Le DIY du bien dormir : il existe des petites astuces très simples, que tu peux faire seul chez toi pour favoriser l’endormissement et un sommeil de qualité.

Le rituel du sommeilDe la même façon qu’une douche, s’habiller, prendre un petit déjeuner… permet de se réveiller le matin, le fait d’avoir une « night routine » permet de préparer mieux préparer le corps et l’esprit à une nuit de sommeil, et ainsi favoriser l’endormissement. A toi de choisir ce que tu souhaites faire pendant la dernière heure de ta journée, mais il est préférable de favoriser une activité calme (lecture, musique douce…). Le fait d’avoir des heures de coucher et lever fixe aide également à bien s’endormir et se réveiller en forme !
Limiter les écransTu l’as probablement déjà entendu, mais les écrans nuisent au sommeil et à l’endormissement, particulièrement lorsqu’ils sont utilisés juste avant d’aller dormir. Il est recommandé de couper tout écran au moins 2 heures avant d’aller se coucher. On sait bien que 2h c’est beaucoup, et probablement difficile à respecter, mais tu as saisi l’idée 😉
Prévoir une nuit suffisamment longue !Chaque personne a des besoins différents en sommeil, mais sache qu’un adolescent a besoin de 8 à 10h de sommeil par nuit pour être en forme !
Exercices de respirationLes exercices de respiration peuvent aider le corps et l’esprit à se préparer au sommeil. L’idée est d’apaiser le corps, calmer la fréquence cardiaque et calmer l’anxiété. https://m.youtube.com/watch?v=TXNXGD79Ta4

Et si rien ne marche

Si malgré un changement de tes habitudes de sommeil, les difficultés persistent, il peut être intéressant de te faire accompagner par un professionnel.

En parler avec un médecin dans un premier temps, et réaliser des examens complémentaires s’il le juge nécessaire, permettra de vérifier que tu n’as pas un problème de santé physique qui entraverait la qualité de ton sommeil.

Il pourra aussi prescrire, au besoin, un traitement qui pourra t’aider à retrouver un rythme de sommeil plus satisfaisant. Généralement, ces traitements sont un « coup de pouce » temporaire pour un retour vers un « mieux dormir ».

Lorsque l’insomnie est en lien avec un stress particulier, des émotions négatives, etc…, un soutien psychologique peut venir t’aider à la résoudre.

Si tu te reconnais dans cette situation, ou que tu souhaites en savoir plus sur ce sujet, n’hésite pas à solliciter l’équipe pour échanger !

Réf. bibliographique : Challamel M.-J., Franco P. & Hardy M. (2009). Le sommeil de l’enfant. Elsevier-Masson : Issy-les-Moulineaux

Comment préparer une téléconsultation ?

Tu as un rendez-vous prévu en visio-conférence. Tu trouveras ci-dessous quelques tips / conseils afin que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions pour toi !

Où s’installer ?

Le contenu des entretiens est confidentiel. Pour garantir cette confidentialité, il est important pour toi que tu puisses t’installer dans une pièce où tu pourras être seul(e) et où personne ne viendra te déranger (ta chambre, un bureau…).

Par ailleurs, afin que toi et la personne avec qui tu vas échanger puissiez bien vous comprendre, il est important que l’endroit où tu te trouves soit suffisamment calme et silencieux, et que, dans la mesure du possible, il y ait une bonne connexion !

Comment s’installer ?

Afin de ne pas être dérangé pendant ton échange, nous te conseillons également de (ou « tu peux si tu le souhaites ») désactiver les notifications de tes applications le temps de l’échange (tu peux faire ce réglage en allant dans les paramètres généraux de ton téléphone).

Il est important que toi et la personne avec qui tu as rendez-vous puissiez bien vous voir, même à distance ! Nous te conseillons de poser ton téléphone sur une surface stable, caméra frontale face à toi, et qu’il soit « calé » de façon à ne pas bouger pendant l’entretien. Il sera également important que le micro de ton téléphone ou de tes écouteurs soit bien dégagé et suffisamment proche de ta bouche pour bien t’entendre.

Bonne rencontre 😉

Tu peux toujours venir solliciter l’équipe Together si tu le souhaites.

Le cyberharcèlement

Le harcèlement virtuel ou cyberharcèlement est une des formes existantes du harcèlement. Pour parler de harcèlement en général, trois critères doivent être présents simultanément : l’intentionnalité (avoir l’intention de faire mal, d’humilier), la répétition et la relation d’emprise (être dépendant de l’autre).

La spécificité du harcèlement virtuel est qu’il opère sur les réseaux sociaux avec deux critères supplémentaires : l’anonymat de l’agresseur, l’impossible fuite : de jour comme de nuit, la victime est traquée.

Une autre caractéristique importante de ce harcèlement est la pleine réalité de la souffrance qu’il engendre. Bien que dit virtuel car se passant sur la toile d’internet, il s’agit de personnes réelles qui agressent, qui se taisent, qui sont victimes, avec de vrais sentiments, une souffrance réelle.

Les acteurs du harcèlement virtuel vont utiliser toutes les fonctionnalités des technologies numériques : la diffusion, les enregistrements vidéos et audio, les photographies, les commentaires, l’anonymat, la création de faux-profil, la viralité (la diffusion comme un virus des images et humiliations), etc.

Parmi les moyens d’action, il existe :

Le Happy Slapping (joyeuses baffes !) : vous avez déjà du voir passer ce genre de vidéo sur votre fil d’actualité. Cette pratique consiste à filmer avec son téléphone l’agression physique d’une personne et de la diffuser sur Internet. Les auteurs souhaitent faire le buzz en ayant le plus de like possibles…

Le Flaming est le fait de poster des messages diffamatoires, injurieux. Sur les réseaux sociaux, ces messages apparaissent le plus souvent en commentaire d’une photo, d’une vidéo.

L’Outing consiste à divulguer publiquement des informations intimes ou confidentielles sur une personne. Il peut s’agir d’une photographie, d’une vidéo intime, de la communication d’un secret (la révélation de l’homosexualité de quelqu’un, d’un handicap, d’une différence physique, d’un numéro de téléphone ou de documents gênants). La forme la plus connue est le sexting.

Le sexting désigne le dévoilement et la transmission d’éléments très intimes ou à caractère sexuel sur une personne, à son insu, sans son consentement, dans le but de nuire à son image et à sa réputation. Une des formes les plus courantes aujourd’hui est le revenge porn, pour se venger de son ex petit.e ami.e. Une autre forme est le body shaming, pratique où l’on se moque du corps de l’autre : sa maigreur, la taille de ses parties génitales, etc. , ou encore le slut shaming, où l’on fait passer une fille pour une « pute » en critiquant son attitude.

Enfin, la masquerade est l’usurpation d’identité : l’agresseur emprunte le pseudonyme de la victime pour la disqualifier, l’injurier au sein de sa propre communauté d’amis.

A ceci s’ajoute, tous les fameux « dossiers » que chacun garde précieusement dans son Smartphone : capture d’écran, selfies, photographies compromettantes. Si ces dossiers sont au départ créer pour « rire », ils peuvent devenir des moyens de pressions, de chantage quand les amitiés tournent mal.

Que faire si je suis victime de harcèlement virtuel ?

Le harcèlement fait ressentir une énorme détresse : on se sent seul, terriblement seul, triste. On ne comprend pas ce qu’il se passe, pourquoi tant de haine, de méchanceté, contre soi. On se sent humilié, nul… On peut aussi avoir honte et se sentir coupable (on va se demander pourquoi on a envoyé cette photo dénudée, pourquoi on n’a pas fait plus attention, pourquoi on a fait confiance à un tel).

Le problème de la honte et de ce sentiment de culpabilité est qu’il pousse au silence, et le silence au mal être grandissant.

La clé de sortie du harcèlement est de ne pas rester seul face à cela.

Si vos parents vous paraissent trop occupés pour vous écouter, ou s’ils ont eux-mêmes des difficultés, ou que vous avez peur de leur parler, vous pouvez vous tourner vers d’autres personnes :

  • des amis très proches, en qui vous avez confiance et qui vous apporteront le soutien nécessaire pour parler à un adulte
  • un professeur que vous appréciez, un surveillant du collège ou du lycée, l’infirmière ou le médecin scolaire
  • Un autre membre de la famille : un oncle, une tante, un.e cousin.e, un frère ou une sœur.
  • Les points écoute jeunes : ici sur le chat ou par visio avec un éducateur ou un psychologue.

Le harcèlement virtuel est une pratique punie par la loi : vous pouvez portez plainte au commissariat. Pour cela, gardez toutes les traces de ce harcèlement : les sms, les mails, les captures d’écrans de commentaires ou photos avec les dates et heures.

Pour vous aider dans vos démarches, vous pouvez aussi appeler le 30 18 ou le 30 20. Ils ont des partenariats avec les plateformes de réseaux sociaux et peuvent accélérer le retrait des dossiers compromettants en ligne.