La puberté chez le garçon

  • La puberté désigne les changements corporels survenant au moment de l’adolescence. Grâce à cela, le corps va atteindre sa maturité sexuelle. Ces transformations sont aussi associées à des bouleversements psychologiques.

Le corps va changer progressivement. Ce sont d’abord les testicules qui vont augmenter de taille de manière, le plus souvent, asymétrique. Puis, les poils pubiens apparaissent et le pénis grandit.

Vers 15 ans, vous verrez apparaître un duvet au dessus des lèvres supérieures et un peu plus tard sur les joues et le menton. Tout ceci se fait progressivement : la pilosité va petit à petit s’étendre à tout votre corps pour atteindre sa finalité entre 25 et 30 ans !

Une autre caractéristique de la puberté chez les garçons est la mue de la voix vers 13-14 ans : le timbre de la voix va devenir plus grave mais vous allez passer par une phase de variation, avec la voix qui déraille, qui est parfois plus aigue ou plus grave. Pas d’inquiétude, tout ceci se stabilise au bout d’un an.

Vous allez aussi grandir par poussée. A partir de 15 ans, votre taille peut prendre en moyenne 25 à 28 cm lors de la puberté, mais ceci dépend de chacun d’entre nous, notamment de notre patrimoine génétique. Vous pourrez avoir la sensation que vous ne grandissez pas de manière harmonieuse : vos bras ont grandi mais pas le torse, vos pieds sont devenus immense alors que vous restez à la même taille. La croissance pubertaire s’harmonisera au fil du temps et peut se poursuivre jusqu’à 25 ans.

Les érections seront plus fréquentes : quelque fois elles vous surprendront, ce sont les érections spontanées, d’autres fois, elles seront liées à une excitation sexuelle. Les érections nocturnes ou matinales sont normales et peuvent s’associer à une éjaculation non contrôlées. Vous allez petit à petit connaitre votre corps et contrôler ces érections.

Le sperme contient des spermatozoïdes dont la production commence au milieu de la puberté.

Lors de cette période pubertaire, vous allez parfois vous sentir mal dans votre peau, maladroit, inquiet voire étonné par ce qui vous arrive. N’hésitez pas à en parler à une personne de confiance et n’oubliez pas que chacun grandit à son rythme.

Les tendances sexuelles

La tendance sexuelle, c’est la capacité de chacun de ressentir une attirance émotionnelle physique et/ou sexuelle envers une personne du sexe opposé et/ou du même sexe, et d’entretenir des relations intimes et/ou sexuelles avec ces personnes. Chacun découvre sa sexualité au fur et à mesure et il n’y a pas d’orientation sexuelle mieux qu’une autre.

L’hétérosexualité

Si tu te sens attiré(e) uniquement par une personne du sexe opposé (fille->garçon ou garçon->fille), tu es certainement hétérosexuel(le).

L’homosexualité

 Vidéo : In a heartbreak (public collégien) : https://www.youtube.com/watch?v=2REkk9SCRn0&t=8s

Si tu te sens attiré(e) par une personne du même sexe que toi (fille->fille ou garçon->garçon), tu es peut-être homosexuel(le). Il est possible que tu aies envie de tenter des expériences avec des personnes du même sexe, parce que tu te sens plus à l’aise, plus en confiance. Cela peut être juste un essai, ou même plusieurs sans que cela ne te définisse pour autant comme homosexuel(le).

Il peut être perturbant pour toi de te sentir homosexuel(le), de l’assumer, d’en parler autour de toi, de faire ce que l’on appelle ton « coming-out ».

L’homosexualité a toujours existé et existera toujours, elle est certes moins commune que l’hétérosexualité ; ce qui provoque parfois l’incompréhension de l’entourage proche, ou d’inconnus qui peuvent avoir des réactions négatives ; mais tout aussi légitime qu’une autre. 

La bisexualité

Si tu te sens attiré(e) autant par des personnes de sexe masculin que féminin, peu importe leur genre, alors tu es peut-être bisexuel(le). 

Tout comme pour les homosexuels, il peut être difficile de faire ce que l’on appelle, son « coming-out », tu peux également avoir des réactions négatives de ton entourage ou d’inconnus. Là aussi, tu es tout à fait dans ton droit de te sentir attiré(e) par qui tu veux.

Comics : Superman : Son of Khal El (volume 5) – Tom Taylor – nov 2021 ???

Le polyamour

 Vidéo polyamour Youtube Sauvane : https://youtu.be/G6dE4lNzIdk

Etre polyamoureux, c’est se sentir amoureux de plusieurs personnes en même temps. Le polyamour n’est pas forcément en rapport avec la sexualité, il est tout d’abord question d’amour et exclu tout sentiment de possession de l’autre, dans le respect des besoins de chacun, avec leur consentement. La communication est alors primordiale. On parle surtout d’orientation relationnelle.

« Etre polyamoureux, c’est comprendre qu’il n’y a pas un unique partenaire fait pour nous » – Alyssa Henley (CEO de Charity Support U LGBT+)

L’asexualité

Etre asexuel(le), c’est avoir envie de tendresse et de douceur pour quelqu’un mais tu peux avoir des sentiments amoureux, mais ne pas ressentir de désir sexuel.

ET DONC ???

Il n’est pas toujours évident d’en parler. Tu peux te sentir en décalage en te comparant aux autres, et il est normal d’avoir parfois des doutes. Au 1er abord, ce sujet paraît tabou, et peut te mettre mal à l’aise. Tu peux parfois éprouver de la honte, te sentir incompris, et te renfermer. L’essentiel est que tu sois en accord avec tes sentiments et tes désirs, tout en se laissant du temps pour se connaître.

Si tu ressens le besoin de parler, que tu rencontres des difficultés liées à ton entourage (familial, amical, dans la rue…), tu peux essayer de trouver une personne de confiance à qui confier tes questionnements, de tes difficultés (membre de la famille, amis, infirmière scolaire, associations…).

L’équipe Together est aussi là pour discuter de ce sujet si tu le souhaites.

Les TDAH

Mais c’est quoi ce truc ???

Le TDAH c’est la difficulté à se concentrer, à soutenir son attention lors d’une activité donnée, et ce même si on veut faire preuve de bonne volonté, ce qui provoque un travail non-fini, des soucis dans l’organisation, le respect des consignes (surtout si tu trouves cela ennuyeux ou répétitif) … A l’inverse, tu peux passer un temps fou sur des activités que tu trouves intéressantes et stimulantes. Tu peux avoir des difficultés, par exemple, pour te souvenir où tu ranges tes affaires, voir les perdre. Il peut parfois t’être difficile de gérer tes émotions que tu ressens plus intensément que les autres.

Cela signifie que ton cerveau fonctionne différemment. Rassures-toi ! Rien à voir avec ton intelligence ! Tu l’es tout autant que n’importe qui d’autre !

Psyadom : https://youtu.be/Xxcw5-kq8Wk

Qu’est-ce que je peux faire ?

Pour savoir si tu as un TDAH, il te faut tout d’abord passer un bilan chez un professionnel de santé (médecin, neurologue, neuropsychologue…). Souvent, il y a des troubles dit « associés », appelés « troubles dys » (si tu veux en savoir plus regarde sur l’appli, il y a un petit texte là-dessus !).

Il existe des solutions pour t’aider dans les difficultés que tu peux rencontrer au quotidien : prises en charge en psychomotricité pour gérer l’impulsivité, psychologique pour regonfler ton estime personnelle… Tu peux aussi bénéficier d’aménagements sur le plan scolaire.

????Tu te reconnais dans cette description ? Tu te poses des questions ? Alors, n’hésites pas à en parler, peut-être dans un 1er temps à ton médecin traitant qui pourra t’orienter.

Sinon, l’équipe Together est là aussi pour en parler et t’aider !

Le sport

Pourquoi faire du sport ?

Chacun ses raisons : 

  • Se défouler
  • Se dépasser
  • Désir de se plaire ou de plaire aux autres

(voir plus) Activité physique à différencier d’activité sportive :

  • Faire ses courses à pied, se balader en vélo, nager une fois de temps en temps… très bonnes initiatives, luttent contre la sédentarité et donc bénéfices pour la santé si plusieurs fois/semaine voir tous les jours !
  • Disciplines pratiquées plusieurs fois par semaine, entrainement à un rythme soutenu avec objectifs d’amélioration et de performance. SPORT= Régularité et intensité

(voir plus) Le sport pour maigrir ?

Brisons le mythe ! sport seul = échec ! (Pour perdre 1Kg il faudrait courir 100Km ou marcher 140Km !!!) 

Pour que cela fonctionne il faut être accompagné par un professionnel qui proposera un régime alimentaire adapté et suivi. Le but est de mettre le corps en demande d’énergie (en diminuant l’alimentation) pour que le corps aille « brûler » graisses et muscles donc si activité sportive on protège les muscles et c’est la graisse qui fond.

(voir plus) Sport et santé :

Les bénéfices sont nombreux et visent à prévenir beaucoup de maladies

  • Amélioration ventilation pulmonaire (même pour les fumeurs !)
  • Renforcement du cœur et des vaisseaux (diminution risque hypertension artérielle et infarctus)
  • Augmentation masse musculaire associé à une alimentation équilibrée=diminution graisse (lutte contre obésité)
  • Diminution risque diabète de type 2
  • Entretien les os et les articulation (prévention ostéoporose et arthrose)
  • Maintient réflexes et coordination motrice
  • Lutte contre stress, isolement, manque d’estime de soi, anxiété et dépression.

(voir plus) Choix de son sport ?

Avant tout le plaisir ! Pour résister aux moments de flemme intense c’est le plaisir que ça te procure qui te motivera.

Association idéale = sport qui développe la musculation + sport d’endurance = complet.

(voir plus) Le sport pour sculpter son corps ?

  • Ventre + plat = abdos, natation, aviron…
  • Fesses + fermes = jogging, step, Abdo fessiers, roller, patinage…
  • Dos + droit = volley, basket, équitation, natation…
  • Cuisses + dessinées = jogging, roller, ski, vélo…
  • Torse + développé, seins + fermes = natation, musculation, aviron…

(voir plus) Sport et stress ?

La pratique du sport, un peu intense (à chacun son rythme) déclenche la production d’hormones : 

Les endorphines = bien-être ! Tellement, qu’on peut devenir addict ! Le cerveau est occupé et centré sur soi = moins de pensées négatives. Les objectifs et les réussites permettent d’augmenter l’estime de soi.

Si tu souhaites venir échanger sur le sport, tu peux toujours nous solliciter via Together.

Manuel de survie en milieu hostile

Ce lieu par lequel nous sommes tous passés pour 4 ans de vie en collectivité, avec quelques beaux souvenirs mais aussi beaucoup d’appréhension.
On y entre à 11 ans, on est encore des enfants pour la plupart, et on en sort à 15 ans changés, transformés. Ces 4 années sont fondatrices pour nous tous, il est donc important d’être bien entouré.


Cette mini société, avec son autorité suprême, le principal, les professeurs qui enseignent et les élèves qui apprennent. C’est aussi le lieu pour apprendre le vivre ensemble et le respect de l’autre dans ses différences.


Les différences sont bien au cœur de la problématique de ce lieu où il est question d’appartenance à un groupe, de normes sociales indispensables pour se faire accepter. Cette période est extrême en terme de changements : c’est le moment de la puberté avec son lot de croissance physique, d’effervescence des émotions et hormones, de particularités distinctives…. Autant de raisons d’être la cible des regards et des médisances !


Alors comment s’individualiser dans un espace où l’intolérance peut régner en maître ?


Certains sont de nature expansive et extravertie, se montrent et font rire les autres en se donnant en spectacle, d’autres sont plus réservés, rêveurs, discrets et cherchent à ne pas se faire remarquer… Chacun sa personnalité dans ce lieu de vie et il faut réussir à composer ensemble.
Mais pour être populaire, certains pensent qu’il faut être le plus fort et écraser l’autre, le plus faible, et surtout en présence de spectateurs pour donner du crédit à nos actes.


C’est un problème grave et cela s’appelle : le harcèlement.


Le collège amplifie ce phénomène en vase clos, ne permettant pas l’intervention d’un tiers il brasse sans cesse ces mécanismes de compétition, de jugement et de rivalité sans chercher à les comprendre ce qui pourrait pourtant permettre de mieux les vivre.


Que la différence dérange n’est pas nouveau mais le changement serait de se demander pourquoi et qu’en faisons nous une fois adulte ?
Ce lieu d’apprentissage pour tous, a une mission et certains élèves passeront à côté par manque d’attention, manque de disponibilité, manque d’entourage, manque d’intérêt mais au fond comment faire qu’ils n’en sortent pas traumatisés, avec des séquelles, des carences, une estime de soi appauvrie.
Il n’y a pas une solution miracle, mais des solutions à chaque problématique.


L’ado qui est la cible de moqueries et bien plus parfois, doit trouver de l’aide et pour cela doit avoir confiance pour se confier.


L’ado qui malmène ses camarades doit trouver un cadre bienveillant qui l’amène à se questionner sur ses actes et l’aider à trouver sa place sans agressivité.
Ces mécanismes passent pour des relations d’ados normales, sans qu’on s’y attarde pourtant cela fait des victimes et des bourreaux marqués à vie.


Ces enjeux de popularité, de survie en groupe sont inévitables mais pour certains cela mène à la dépression voire au suicide et c’est bien cela qui doit-être évité. Depuis quelques années avec internet, les réseaux sociaux et le smartphone, ces mécanismes ont pris une ampleur phénoménale, donnant une impression de pouvoir illimité et peu sanctionné.

5 signes qui doivent alerter :
• Douleurs chroniques (maux de tête, de ventre, …), somatisation du stress, refus d’aller à l’école…
• Changement de comportement : perte d’appétit, s’enferme dans sa chambre, moins accessible à la communication, préoccupé voire ailleurs, triste, troubles du sommeil, difficultés de concentration….
• Chute des résultats scolaires
• Modification de l’attitude en classe : insolence ou repli sur soi, retards répétés, absentéisme, hypervigilance (regarde souvent derrière lui, sursaute aux moindres bruits)
• « Nez dans le téléphone » avec des réactions de peur ou de sursaut aux moindres notifications ou sms
Liens : « souffre-douleurs, ils se manifestent » film documentaire français réalisé par Laurent Follea et Andréa Rawlings-Gaston, France 2.

Si jamais tu souhaites échanger, tu peux toujours nous solliciter via l’application « Together ».

Sexe : la première fois

En moyenne l’âge du premier rapport sexuel se situe vers 17 ans pour les filles et les garçons.

C’est une grande étape qui soulève souvent beaucoup de questions. Cela peut aider de pouvoir en parler avec quelqu’un, ami(e)s, parents, docteur, frères et sœurs.

Quoi qu’il en soit, faire l’amour pour la première fois génère souvent des doutes et des interrogations : « Vais-je être à la hauteur ?», « Serai-je suffisamment à l’aise ? ».

Ces questions sont tout à fait normales et saines.

Le premier rapport sexuel « complet » (avec pénétration) répond pour beaucoup à une certaine idéalisation, il faut donc être indulgent avec soi-même et avec son partenaire.

Un des conseils primordial, c’est de faire l’amour pour la première fois quand tu en as envie, librement et sans contraintes physiques ni psychologiques. Ne pas se forcer et se sentir bien avec la personne que l’on a choisie.

Il n’y a pas de lieu idéal pour faire l’amour la première fois mais le plus important est de se sentir en sécurité et protégé.

Pensez Protection !

Le préservatif est de rigueur pour les rapports sexuels.          

  • Protection contre les Infections sexuellement transmissibles et contre les grossesses non désirées. Il est souhaitable d’être déjà sous pilule, pour la fille. Et si ce n’est pas le cas, pensez à la pilule du lendemain en cas d’accident de préservatif, vous pouvez vous l’a procurée en PMI, auprès de l’infirmière scolaire, Pharmacie ou CeGIDD (Centre Gratuit d’Information de Dépistage et de Diagnostic) même pour les mineurs.
  • Connaître son corps avant un premier rapport est important. Cela passe par la masturbation, par exemple. N’ayez pas peur de découvrir votre corps et de vous toucher. Connaître ce que l’on aime ou non, les zones qui nous excitent et nous donnent du plaisir permet de guider son partenaire et de prendre plaisir à faire l’amour.

Les préliminaires sont la partie indispensable de l’acte amoureux . Etape à ne pas sauter. Techniquement cela permet une lubrification suffisante, et psychologiquement c’est « l’entrée en matière » qui permet à l’excitation de monter progressivement et aux deux partenaires de s’accorder.

Important : savoir commencer simplement. La position du missionnaire est idéale pour se faire des bisous, se voir, communiquer même sans parler, partager et être en phase avec l’autre.

Ne pas céder à l’appel de la performance. C’est-à-dire ne pas vouloir en faire trop ou prendre des risques. Les garçons peuvent parfois être dans la performance vouloir impressionner et les filles essayer d’être à la hauteur par peur de décevoir. La première fois est un apprentissage. Donc, allez à votre rythme, écoutez-vous, écoutez vos sensations, vos envies.

L’orgasme vaginal est assez rare surtout au début de la vie sexuelle. Le plaisir clitoridien reste le plus accessible et le plus rapide. Ne soyez pas déçu si l’orgasme n’est pas atteint la première fois : « Il y a plein d’autres occasions ensuite et plein de façons de ressentir du plaisir.»

Enfin, le plus important c’est d’en parler avec celui ou celle que tu as choisis, c’est votre moment, il doit vous ressembler et répondre à vos attentes, donc il n’y a pas une « bonne » façon de faire mais celle qui vous permettra de prendre du plaisir à deux et de recommencer !!!!!!

Liens utiles :

-fil santé jeunes

-passeport santé

Si tu souhaites en parler, nous pouvons échanger sur « Together » sur le tchat.

Un jour, un livre : Scarlett et Novak

Voici un livre court qui nous entraîne dans un monde pas si loin du notre et qui ouvre à des questions intéressantes. La technologie nous veut-elle du bien ? Où s’arrêtera notre dépendance à cette technologie ? Comment vivre sans amis virtuels ? Réalité ou fiction, pas toujours facile d’y voir clair ! Un roman divertissant et très actuel.

Bonne lecture et dites-nous ce que vous en pensez sur le tchat ou le forum !

Mes parents et moi

En tant qu’ado, tu recherches certainement en dehors de ta famille tout ce qui peut te faire plaisir. Animé par une envie de changement, de nouveauté, de découvertes, tu ressens peut-être ta famille comme un frein à ta liberté, une contrainte du quotidien.

C’est un âge où il parait plus facile de discuter et de se confier à tes copains. « Normal » tu me diras ! Ils vivent la même chose que toi ! Ils te comprennent eux ! Tes parents peuvent te paraitre surprotecteurs à un moment où tu ressens le besoin de plus de liberté, et les limites qu’ils t’imposent te semblent parfois trop strictes, trop injustes.

Ils peuvent faire des remarques sur la façon dont tu t’habilles, dont tu parles, tes fréquentations, tes loisirs ; et te prendre la tête sur tes études.

Ce qui est sûr, c’est que tu as besoin de ce conflit qui naît et grandit en toi au fil du temps. Tu es en train de te construire en tant que futur adulte, mais tu as toujours besoin qu’ils te montrent qu’ils tiennent le coup, qu’ils t’aiment même si tu fais tout pour les pousser à bout.

C’est ce que l’on appelle la crise d’adolescence, et c’est tout à fait normal !

Tu penses que tes parents ne te comprennent pas, plus encore quand ils se comparent à toi au même âge. Ça t’énerve quand ils essaient d’entrer dans ton monde, de faire comme toi (langage, tenue vestimentaire…).

Il faut que tu saches que le rôle de parents s’apprend en même temps que tu grandis. Eux-aussi, ils doivent passer des étapes, lâcher un peu de lest. Ce que tu prends pour un manque de confiance est le plus souvent une difficulté à te voir grandir, prendre ton indépendance, ne plus faire autant parti de ton monde. Ils doivent s’adapter et ça demande un peu, voir beaucoup (ou trop à ton avis), de temps.

Pour apaiser les tensions, la parole n’est parfois pas forcément nécessaire. Si vous avez des passions en commun (sport, culture…), pourquoi ne pas essayer de trouver un peu de temps pour partager un moment plus convivial juste entre vous, en évitant de parler des sujets qui fâchent, ré-apprendre à vous connaître, resserrer vos liens ? Vous pourriez être surpris chacun de votre côté !

Si tu as besoin de parler des difficultés que tu peux rencontrer avec tes parents, tu peux peut-être trouver un soutien dans ton entourage (famille un peu plus éloignée, parents de tes amis, CPE…). L’équipe Together est aussi là pour te soutenir, t’aider à démêler les fils de cette relation parfois compliquée.

Parler de santé mentale sur les réseaux

Si tu es présent sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, Twitch…), tu auras peut-être remarqué qu’on y parle de plus en plus de santé mentale (mental health en anglais).

Ainsi, de nombreux média, des influenceurs mais aussi des célébrités abordent cette thématique dans leurs publications. La dépression, les troubles bipolaires, les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) ou encore le TDI (trouble dissociatif de l’identité) sont ceux qui semblent être les plus abordés.

Aborder ces thématiques sur les réseaux sociaux est, en soi, plutôt une bonne nouvelle ! Cela permet de mieux faire connaître ces pathologies, de réaliser des actions de prévention mais aussi de dé-stigmatiser la santé mentale. Cette exposition des troubles mentaux sur les réseaux sociaux permet ainsi de libérer la parole sur un sujet encore tabou il y a peu. Elle incite également les gens à changer leur regard sur les personnes atteintes de maladies psychique.

Cependant, comme tout ce qu’il se passe sur internet, la montée du « trend » santé mentale a aussi ses inconvénients… Ainsi, des personnes peuvent être amenées à s’exprimer sur des sujets délicats et complexes comme la maladie mentale, sans pour autant avoir de connaissances approfondies sur le sujet, ou que les informations qu’elles donnent fassent l’objet d’une quelconque vérification. Le risque de faire circuler des informations erronées devient alors élevé…

Par ailleurs, si les réseaux sociaux permettent un meilleur accès du public aux informations concernant la santé mentale, le risque de cette exposition est également de créer un effet de mode autour des troubles mentaux, un effet de fascination qui pourrait perturber un public déjà fragile psychologiquement.

Enfin, il est important de se rappeler que les informations concernant les maladies mentales et qui sont données sur les réseaux sociaux ne pourront jamais se substituer à une consultation auprès d’un professionnel de santé. En cas de mal-être, de souffrance, c’est vers un médecin, un psychologue, l’infirmière scolaire… (ou un membre de l’équipe Together ) qu’il faudra se tourner !

Où trouver des informations fiables ?

Le site internet Psycom (clique ici !) regroupe de nombreuses informations sur les troubles mentaux, les soins en santé mentale et les ressources auprès desquelles trouver de l’aide.

Le compte Instagram @psystory.official regroupe des témoignages vidéo de personnes atteintes de troubles mentaux. Ils sont également présents sur TikTok !

Un jour, un livre : Patient

« Patient », Grand corps malade.

Ce roman autobiographique est à son image, drôle et incisif mais également poétique et rythmé à souhait. Un beau témoignage d’une bataille de la vie. Ce livre met en lumière les moments difficiles et les petites joies qu’il faut savoir saisir pour survivre et vivre notre vie.

Bonne lecture, n’hésitez pas à nous faire vos retours et commentaires…