La puberté chez la fille

La puberté désigne les changements corporels survenant au moment de l’adolescence. Grâce à cela, le corps va atteindre sa maturité sexuelle. Ces transformations sont aussi associées à des bouleversements psychologiques. Elle peut apparaître vers 10-11 ans, ou plus tard et peut se poursuivre jusqu’à 18 ans. Toute personne est différente, de ce fait la puberté sera également différente d’une personne à l’autre.

Ce sont les changements hormonaux qui engendrent les bouleversements corporels et affectifs lors de l’adolescence. Chez la fille, les principales hormones sont l’œstrogène et la progestérone, produites par les ovaires.

Concrètement, ça change quoi ?

Les filles vont avoir leurs premières règles ou menstruations qui correspondent à des saignements s’écoulant du vagin chaque mois.  Elles durent de 3 à 8 jours selon les personnes. Elles peuvent quelques fois être associées à des douleurs menstruelles : maux de ventre, de dos, migraines.

Les règles indiquent l’élimination de l’ovule et donc l’absence d’une grossesse.

A ceci s’associent des changements physiques : les filles grandissent de plusieurs centimètres, la poitrine se développe, le bassin s’élargit laissant apparaître des formes au niveau des hanches et des cuisses, les poils apparaissent sous les aisselles et sur le pubis.

Il y a de quoi se sentir mal dans votre corps avec tous ces changements ! Vous allez quelque fois vous sentir complexée, maladroite, angoissée par ce qui vous arrive, mais aussi vous pourrez être rassurée : « ouf j’ai mes règles, j’ai de la poitrine, etc. ». Le regard des autres pourra vous embarrasser ou au contraire vous le solliciterez pour savoir comment on vous perçoit. Attention néanmoins, même si le regard des autres est important pour vous dans cette période, votre corps et son image vous appartiennent.

Si tu le souhaites, nous pouvons en discuter sur le tchat.

Un jour, un livre : Celle que je suis

Bingo Morihashi & Koko Suwaru

Celle que je suis, un manga type Shojo, en 2 tomes, retrace l’histoire de Yûgi Manase, un jeune étudiant qui cache 2 secrets, les sentiments qu’il ressent pour son ami Masaki Matsunaga, ainsi que le malaise qu’il ressent dans son propre corps.

Un manga émouvant, touchant sur la question de la transidentité.

Si tu le souhaites, tu peux venir échanger sur ce manga avec nous sur Together.

Un jour, un sport : La course à pied

Courir, une activité possible à tout moment, pas forcément besoin d’être inscrit dans un club, on peut juste courir pour le plaisir sur route, dans un parc, un bois… Bref où on veut, quand on veut ! juste à chausser une bonne paire de baskets (éventuellement un peu de musique – pas trop forte – dans les oreilles) et c’est parti !

Pas besoin de s’y mettre à fond dès le début, l’essentiel, c’est d’y aller à son rythme et que cela devienne une routine. On peut le pratiquer seul, avec un(e) ami(e), en groupe, dans un club si on le souhaite. Mais aussi participer à des évènements exceptionnels tels que des runnings, des trails (courses natures), des semi-marathons, des marathons organisés par des associations, les mairies.

PETIT CONSEIL : surtout ne pas brûler les étapes ! N’hésite pas à y aller tranquille au départ, tu verras qu’à force d’entraînements, ton rythme s’intensifiera de lui-même. Si tu pratiques en club, un coach sera là pour t’aider à progresser à ton rythme. Il faut y aller de façon sécuritaire pour éviter les blessures. Tu peux commencer par 15-20 min, puis augmenter à 30 min et ainsi de suite.

L’objectif est de se faire plaisir en courant. Les bienfaits sont nombreux tant pour le corps (développe la coordination et la motricité, améliore la posture) mais aussi pour l’esprit (diminue le stress, améliore l’humeur, l’estime de soi, la qualité du sommeil…). Ta concentration et ton attention vont aussi être impactés puisque tu vas être à l’écoute de ton corps.

A vos marques, prêt ? COUREZ !

N’hésitez pas à nous dire sur Together si vous avez déjà pratiqué ce sport, si vous en avez envie ou pourquoi cela ne vous plairait pas!

1 jour, 1 musique : sommeil

Voici un thème :

Le sommeil et les rêves

Et voici des chansons qui nous évoquent ce sujet :

  • Pomme, Ceux qui rêvent
  • The Tokens, The lion sleeps tonight
  • Jaques Brel, La quête

Récente ou plus ancienne, dis-nous sur « Together » si tu connais, si tu aimes ou non et surtout si tu as d’autres chansons qui te font penser à ce thème.

La phrase à penser de la semaine :

«  L’état de votre vie n’est rien de plus que le reflet de votre état d’esprit. » Dr Wayne W. Dyer, coach de vie américain.

Pourquoi cette citation ?

Pour réfléchir ensemble ! ???

Cette phrase t’inspire ? Te motive ? Ne te plaît pas ? Viens nous dire pourquoi sur le Forum ! Ou sur le tchat !

L’humeur et ses variations

L’humeur, c’est comme une émotion globale qui va colorer ta perception du monde, un peu comme des lunettes à travers lesquelles on perçoit notre environnement / un filtre sur des photos. L’humeur va colorer de manière agréable ou désagréable les choses que nous vivons.

Elle est influencée par des choses qui nous sont propres (ex. : les hormones, le sommeil, niveau de fatigue, …) mais aussi par des choses qui nous sont extérieures (ex. : l’environnement, les événements…).

Les variations de l’humeur sont normales d’une journée, d’une semaine ou d’un mois à l’autre. Elles sont même signe de bonne santé psychique.

L’adolescence est une période de grands changements, et ce sur tous les plans : le corps, les intérêts, les relations avec les autres (famille, amis…), l’autonomisation et les nouvelles responsabilités, etc… Ces changements sont positifs ; ils signifient que l’on grandit et qu’on se prépare à devenir un adulte. Mais ils créent chez l’adolescent une grande sensibilité (« à fleur de peau »), qui fait que les émotions peuvent être vécues de façon très intense, et qu’on passe rapidement d’une émotion à une autre (joie, tristesse, colère…). De ce fait, on peut avoir l’impression quand on est ado, d’avoir des « sautes d’humeur » (éclater de rire et pleurer à chaudes larmes dans la même heure, être très joyeux puis très en colère…). Ces grandes variations peuvent d’ailleurs parfois surprendre l’entourage. C’est en grandissant qu’on apprend à apprivoiser cette sensibilité et à maîtriser mieux nos humeurs.

Cependant, une humeur trop changeante, trop « fixe » ou trop intense (toujours triste, toujours en colère, « trop » joyeux…) peut être le signe que quelque chose ne va pas…

Tu peux toujours venir échanger sur ce billet avec l’équipe Together.

Peurs et Phobies

Comment définir la « peur » ?

La peur est un état émotionnel occasionnel qui survient généralement face à un danger réel ou potentiel. C’est une réaction normale et qui nous protège souvent des risques liés à notre environnement ou à nous même.

On peut avoir peur de choses matérielles (araignée, serpent, piqûre, dentiste…) mais parfois on a peur de choses plus abstraites (le vide, l’ascenseur, la foule, parler en public…) et c’est d’imaginer ce qui pourrait arriver qui nous effraie. 

Des symptômes physiques peuvent faire leur apparition (sueur, nausée, accélération rythme cardiaque, difficulté à respirer…) et ne doivent pas être pris à la légère. 

La peur reste contrôlable. 

Et donc qu’est ce qu’une phobie ? (voir plus) :

Cependant si la peur est systématique, qu’elle se transforme en angoisse et provoque une souffrance et des réactions excessives, il s’agit d’une phobie.

Quand cette peur devient très répétitive et irrationnelle, cela peut devenir un véritable handicap dans la vie quotidienne ou sociale et être la cause d’une souffrance majeure.

Dans ce dernier cas, il est important de pouvoir en parler, essayer d’identifier les causes possibles et de chercher à désamorcer l’anxiété.

Pour trouver de l’aide tu peux :

-en parler à tes parents, à ton médecin, infirmière scolaire…

-utiliser l’application « together » pour te renseigner et peut-être en parler avec l’éducatrice, l’infirmière ou une psychologue.

LE CONSENTEMENT

Mais qu’est ce que c’est ?

Le consentement se produit lorsqu’une personne accepte volontairement la proposition ou les désirs d’une autre. C’est l’action de donner son accord pour une activité, un projet, un acte.

Cette notion de donner son accord pour quelque chose se retrouve souvent dans la vie : le consentement parental qui permet d’autoriser ou non une action sur ses enfants, le consentement médical qui permet d’accepter ou non des soins, le consentement sexuel qui assure une pratique sexuelle entre partenaires éclairés. Dans ce dernier cas, l’activité sexuelle est consentie entre partenaires.

C’est-à-dire que chacun accepte que l’activité ait lieu, que ce soit une relation sexuelle, un baiser, une caresse ou tout autre geste de nature sexuelle : votre accord doit être clair, libre et éclairé. Eclairé signifie que tu as compris ce qui allait se passer et les conséquences. Si ces conditions ne sont pas réunies, il peut y avoir agression sexuelle.

Pour donner ton consentement, tu peux dire que tu es d’accord avec les gestes de ton partenaire, montrer ton accord par tes paroles, tes gestes ou ton attitude.

Les partenaires doivent prendre des mesures raisonnables pour vérifier l’accord de l’autre. Par exemple, en demandant à l’autre personne si elle accepte de participer à une activité sexuelle ou si elle aime les gestes que l’on pose.

L’accord des deux partenaires doit également être donné à chaque geste sexuel.

Toutefois, une personne qui garde le silence ou ne fait rien ne donne pas son accord. Elle n’a pas besoin de résister physiquement ou verbalement pour montrer qu’elle n’est pas d’accord. Cet accord ne peut pas être donné par quelqu’un d’autre.

Tu peux accepter certaines activités sexuelles et ne pas être d’accord avec d’autres. Par exemple, on peut avoir consenti à un baiser et refuser d’avoir une relation sexuelle.

Tu peux arrêter de consentir à une activité sexuelle à tout moment. Dès qu’une personne exprime son refus par des paroles ou des gestes, l’activité sexuelle doit cesser. Tu n’as pas à te justifier du pourquoi tu souhaites arrêter. Ton corps t’appartient.

Lorsqu’une personne accepte une activité sexuelle parce qu’on la force physiquement ou qu’on menace de lui faire mal, son consentement n’est pas valide.  

Le consentement d’une personne n’est pas valide quand son partenaire lui ment et qu’il l’expose a un risque de préjudice grave ou à un risque de lésions corporelles graves. C’est le cas, par exemple, quand une personne qui vit avec le VIH ne le dévoile pas à son partenaire ou lorsqu’une personne ment sur l’utilisation d’un contraceptif et expose sa partenaire à un risque de grossesse .

Une personne qui dort ou qui est inconsciente ne peut pas consentir à une activité sexuelle, même si elle avait donné son accord avant de dormir ou de perdre conscience.

Une personne qui a consommé de l’alcool ou des drogues peut être considérer comme personne affaiblie, en situation fragile. De ce fait, son consentement ne sera pas valide si elle ne sait plus ce qu’elle fait ou qu’elle est inconsciente. Par exemple, quand elle est en état de « black-out » ou de coma éthylique. 

L’âge pour consentir à des activités sexuelles est 16 ans. Avant 16 ans, on parle de majorité sexuelle, tu peux consentir à des gestes sexuels si ton partenaire à le même âge que toi. Si ton partenaire est majeure cela s’appelle un détournement de mineur, passible de sanctions par la loi. 

Un partenaire qui ne respecte pas le choix et la volonté de l’autre peut être accusé d’agression sexuelle.

Liens utiles : éducaloi Pour en savoir plus, consultez notre article « Le consentement sexuel des adolescents ».

LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE

HARCELEMENT :

Si tu subis, des violences répétées, qui peuvent être verbales, non-verbales, physiques ou psychologiques, dans ton école voire à l’extérieur avec ton téléphone, par une ou plusieurs personnes, alors c’est du harcèlement !

Il peut s’agir :

  • D’intimidation,
  • De mise à l’écart, 
  • De moqueries,
  • D’humiliations,
  • De racket,
  • D’insultes,
  • De coups…

Tu te sens nul-le, triste, angoissé-e, stressé-e. Tu as l’impression que tout le monde est contre toi et que ça n’en finit pas.

Tu te sens seul-e, tu n’arrives pas trouver une porte de sortie, de l’aide. Tu peux avoir des symptômes de somatisation (douleurs, nausées, maux de tête). Tu as envie de te faire du mal ou de faire mal aux autres.

Défends-toi ! Ne restes pas seul ! 

Cette violence est intentionnelle (volonté de te faire mal) et c’est inacceptable !

Pour faire bouger les choses, parlons-en !

Dénoncer, balancer, cafter, c’est avant tout parler et c’est aider ! Pas seulement toi, mais aussi le prochain qui pourrait le subir. Et le harceleur lui-même, qui doit trouver sa place sans agresser.

Tes soutiens :

  1. Famille/amis
  2. Infirmière scolaire, prof de confiance, CPE ou surveillant avec qui tu t’entends, proviseur ou principal de ton établissement
  1. Application Together
  2. STOP HARCELEMENT : 3020 (numéro gratuit)
  3. Net écoute : 3018 (violences numériques)

Voici quelques vidéos et chansons sur le harcèlement que tu peux écouter :

Slam harcèlement (le bocal de maître poisson)

« petite émilie » – keen V

« effet de masse » – Maëlle

« fragile » – Soprano

« relève-toi » – classe 2nd bac pro lycée fénelon

« ma belle » – Claudio CAPEO

« maux d’enfants » – Patrick Bruel et Lafouine

« love-myself » – Home unicef korea

Si jamais ce sujet te concerne de près ou de loin et t’intéresse, tu peux toujours venir échanger avec nous sur ce sujet grâce au tchat « Together ».


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